C’est effectivement une ville pleine de contrastes que nous découvrons, une ville où chaque coin de rue se révèle être une surprise : par ici un bâtiment aux colonnades imposantes, par là un parc aux allées fleuries. Parfois un couple de tangueros évolue au milieu des passants subjugués par la beauté du tango. C’est bien l’atmosphère que nous espérions rencontrer.
Buenos Aires est avant tout une ville qui ne se laisse pas facilement apprivoiser, Comme à l’échelle de l’Argentine, la ville est immense et les temps de transport sont au-delà de ce que nous connaissons. Il nous aura fallu quatre jours pour y maîtriser la notion du temps … Peu importent les kilomètres de rues que nous avons arpentées sous la chaleur printanière à l’abris des arbres bordant les trottoirs, peu importe notre manque d’organisation des premiers jours, les rues pavées de la « Republica de la Boca » et l’intensité des couleurs de ce quartier populaire sont à l’image de cette ville : vive et lumineuse.
Hector et Signe, nos amis argentins à Buenos Aires, nous ont accueillis à bras ouverts en allant nous chercher très tôt à l’aéroport un dimanche matin, et en nous offrant en guise de bienvenue une succulente parrilla. La parrilla est un plat typiquement argentin constitué d’un assortiment de viandes grillées (bœuf, porc, saucisses, tripes, boudin, etc.). Hector, professeur de géologie à l’université, nous a apporté une aide considérable pour des contacts de personnalités scientifiques et d’installations industrielles. Pour leur gentillesse et le temps qu’ils nous ont accordés, et pour les très bons moments passés en leur compagnie, nous les remercions très chaleureusement (muchissima gracias por todo).
