Difficile de rejoindre les cyclistes. Il faut dire que le Pérou est paralysé par une grève générale. Après bien des péripéties nous avons enfin trouvé un bus de nuit pour rejoindre Cusco, grâce à Emmanuel, où nous avons rendez-vous avec Caro et Olivier. Pas un bus grand confort ! A cause des barrages routiers et le report de beaucoup de départs, nous avons malheureusement été obligés de voyager avec la seule compagnie de transport où il restait des places.
Au terminal terrestre d’Arequipa, quelle déception quand nous avons découvert notre bus ! Le plus pourri qui était garé ! La nuit de voyage fut longue, froide, poussiéreuse, cahotique. Nous sommes passés à plus de 4000 mètres et les vitres givraient. Pour éviter Juliaca, région un peu « chaude », nous avons emprunté des pistes montagneuses. Plus de 12 heures de trajet avec un seul chauffeur, sans arrêt (la coupure ... ils ne connaissent pas). La récupération des bagages dans la soute a également été une surprise : ils étaient recouverts d’une couche de poussière impressionnante ! La douche chaude à notre auberge au centre de Cusco fut la bienvenue. Et l’après midi en sortant faire un tour en ville, nous nous sommes trouvés nez à nez avec nos cyclistes qui arrivaient de Puno.